Le 17 août 2010, au terme d’une expédition du Bangladesh à la France via l'océan Indien et la mer Rouge, le petit voilier de pêche Tara Tari avait démontré qu’on peut fabriquer des bateaux en utilisant un composite à base de fibre de jute. Cette alternative à la fibre de verre présente des avantages écologiques et économiques considérables pour le développement du Bangladesh. Six mois plus tard à Dhaka, l'association Watever fondait un laboratoire de recherche sur les biocomposites pour développer cette nouvelle utilisation de la fibre de jute.

lundi 15 août 2011

les recherches sur le jute avancent

Le laboratoire de recherche sur le jute a été monté en mars dernier à Savar (Bangladesh), le long de la rivière Bangshi. Il est hébergé par le chantier naval Tara Tari et en partenariat avec l’usine de transformation du jute de Bengal Group.


 Les recherches sont portées par l'association Watever. L'objectif est de développer un matériau composite à base de fibre de jute pour l'industrie du Bangladesh (fabrication de bateaux, mobilier, habitat, etc.). Utiliser cette ressource locale en alternative à la fibre de verre dans les matériaux composites pourrait avoir des impacts écologique et économique positifs considérables pour le développement du pays.

Corentin de Chatelperron, chef du projet, et Ary Pauget, ingénieur textile, mettent au point un tissu technique de jute pour application composite. Ils ont conçu et expérimenté un process pour sa fabrication et travaillent maintenant à l’amélioration de ses propriétés mécaniques.

Le projet a reçu les encouragements de nombreux acteurs du jute, en particulier de la part d'industriels et du JDPC (Jute Diversification Promotion Centre), dépendant du ministère du jute.


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