Le 17 août 2010, au terme d’une expédition du Bangladesh à la France via l'océan Indien et la mer Rouge, le petit voilier de pêche Tara Tari avait démontré qu’on peut fabriquer des bateaux en utilisant un composite à base de fibre de jute. Cette alternative à la fibre de verre présente des avantages écologiques et économiques considérables pour le développement du Bangladesh. Six mois plus tard à Dhaka, l'association Watever fondait un laboratoire de recherche sur les biocomposites pour développer cette nouvelle utilisation de la fibre de jute.

samedi 5 décembre 2009

Le projet Tara Tari


Le Bangladesh est la première victime des effets du réchauffement climatique. Avec une altitude moyenne de 5m au dessus du niveau de la mer, le plus grand delta du monde est régulièrement frappé par des cyclones destructeurs.
Ses fleuves sont si instables qu’ils ruinent et déplacent des milliers d’habitants chaque année. Parcouru par l’équivalent de tous les grands fleuves d’Europe réunis, ce pays vit au rythme des inondations. Alors que le Bangladesh est le pays le plus densément peuplé au monde, tous ces phénomènes s’accélèrent
et prennent de l’ampleur… Dhaka sa capitale accueille déjà dans ses bidonvilles des milliers de réfugiés climatiques.

"Il faut réagir vite en apportant
des solutions adaptées"
C’est le message que veut apporter en France ce petit voilier de pêche Bengali.

Le symbole d’un espoir pour le Bangladesh. Poussé par la force du vent et utilisant l’énergie solaire, ce voilier écologique de 9 mètres comporte une réelle innovation : il est le premier bateau réalisé en composite intégrant de la fibre de jute. Expérimentation grandeur nature de cette fibre, il représente un espoir considérable autant d’un point de vue économique qu’écologique pour le Bangladesh.
Durant 6 mois, le voilier descendra le Brahmapoutre, traversera les bidonvilles de Dhaka, rejoindra le Gange et débouchera sur le Golfe du Bengale par la plus grande mangrove du monde. Il longera les côtes indiennes jusqu’au Sri Lanka puis, poussé par les vents de mousson, il dépassera les Maldives et traversera

l’Océan Indien pour atteindre le Golfe d’Aden. Depuis Djibouti, il remontera la Mer Rouge, traversera la Méditerranée et rejoindra la France.
Aider le Bangladesh avec des solutions concrètes et globales.
Le projet sera médiatisé dans le but de trouver des partenaires financiers. Les fonds collectés à cette occasion seront versés à l’association Friendship pour la
création d’un centre de recherche appliquée dont le rôle sera de trouver des solutions concrètes aux problèmes liés à l’eau au Bangladesh.

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