Le 17 août 2010, au terme d’une expédition du Bangladesh à la France via l'océan Indien et la mer Rouge, le petit voilier de pêche Tara Tari avait démontré qu’on peut fabriquer des bateaux en utilisant un composite à base de fibre de jute. Cette alternative à la fibre de verre présente des avantages écologiques et économiques considérables pour le développement du Bangladesh. Six mois plus tard à Dhaka, l'association Watever fondait un laboratoire de recherche sur les biocomposites pour développer cette nouvelle utilisation de la fibre de jute.

jeudi 18 février 2010

Dépêche AFP et La belle histoire de Direct soir.


© Y. MARRE/AFP

C’est un défi de taille qu’a relevé Corentin de Chatelperron, 26 ans. Il a quitté le Bangladesh le 13 février dernier pour rejoindre la France à la mi-août sur un voilier de pêche en fibre de jute, à travers le delta du Gange, l’océan Indien et la mer Rouge. Son but : promouvoir le jute, ressource écologique et bon marché, et témoigner du drame qui frappe les Bangladais, menacés par le réchauffement climatique à l’origine de cyclones destructeurs. «C’est sans aucun doute une aventure très dure. Mais j’ai un objectif : je veux promouvoir ce type de bateau unique», a déclaré le jeune Breton avant d’appareiller. Le jute est aujourd’hui considéré comme le matériau naturel le moins coûteux.

La belle histoire page 2 - Directsoir N°706 / Lundi 22 février 2010

French sailor Corentin de Chatelperron sits in the cabin as he prepares to set sail in an "unsinkable" eco-friendly boat made of jute from the southern Bangladeshi beach town of Kuakata. The planned six-month journey to his native France aims to promote the natural fibre jute and highlight the plight of Bangladeshi fisherman.

Dépêche AFP

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