Le 17 août 2010, au terme d’une expédition du Bangladesh à la France via l'océan Indien et la mer Rouge, le petit voilier de pêche Tara Tari avait démontré qu’on peut fabriquer des bateaux en utilisant un composite à base de fibre de jute. Cette alternative à la fibre de verre présente des avantages écologiques et économiques considérables pour le développement du Bangladesh. Six mois plus tard à Dhaka, l'association Watever fondait un laboratoire de recherche sur les biocomposites pour développer cette nouvelle utilisation de la fibre de jute.

mardi 25 mai 2010

TaraTari chez les Egyptiens



En une seule longue étape, nous avons longé la cote jusqu'au premier port d'entrée en Egypte, Port Ghalib. Cette étape de 5 jours et 5 nuits non-stop nous a épuisés. Le soleil écrasant, la très forte humidité et les vents contraires dans une mer déserte et très agitée ont mit l'équipage et le TaraTari à rude épreuve. Pendant une semaine, nous avons récupéré des forces et bricolé sur le bateau en vue d'affronter la partie la plus corsée de la Mer Rouge avec ses vents violents et fortes houles. Le 21 mai, une fenêtre météo de 24h nous a permis de rejoindre ElQuseir, charmant port Egyptien.

Nous sommes le 25 mai et le vent semble se calmer, nous nous préparons à rejoindre le détroit de Gubal, à l'entrée du Golfe de Suez. Nous devrions atteindre le mythique canal de Suez le 1er juin, inchallah!

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