Le 17 août 2010, au terme d’une expédition du Bangladesh à la France via l'océan Indien et la mer Rouge, le petit voilier de pêche Tara Tari avait démontré qu’on peut fabriquer des bateaux en utilisant un composite à base de fibre de jute. Cette alternative à la fibre de verre présente des avantages écologiques et économiques considérables pour le développement du Bangladesh. Six mois plus tard à Dhaka, l'association Watever fondait un laboratoire de recherche sur les biocomposites pour développer cette nouvelle utilisation de la fibre de jute.

mardi 10 août 2010

J'arrive!

             Du Bangladesh jusqu’à la France, après avoir parcouru près de 14.000 km en 186 jours, descendu le Brahmapoutre et le Gange, traversé le golfe du Bengale, l’Océan Indien, le golfe d’Aden, la mer Rouge et la mer Méditerranée, bravé les tempêtes, les pirates, les avaries et la solitude, Corentin de Chatelperron, jeune ingénieur de 27 ans, arrivera à La Ciotat le 17 août sur son petit voilier de pêche, premier bateau réalisé en composite intégrant de la fibre de jute.

L'objectif de cette aventure humaine et scientifique est d'attirer l'attention sur le Bangladesh et ses difficultés mais aussi de trouver les financements pour la création d'un centre de recherche appliqué sur l'usage du jute dans la construction navale et autres problématiques liées à l'eau au Bangladesh (hydrologie, solutions flottantes...).

Le projet est parrainé par Gérard d'Aboville.

Le bateau et son skipper seront présentés au Grand Pavois de la Rochelle du 15 au 20 septembre 2010.

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