Le 17 août 2010, au terme d’une expédition du Bangladesh à la France via l'océan Indien et la mer Rouge, le petit voilier de pêche Tara Tari avait démontré qu’on peut fabriquer des bateaux en utilisant un composite à base de fibre de jute. Cette alternative à la fibre de verre présente des avantages écologiques et économiques considérables pour le développement du Bangladesh. Six mois plus tard à Dhaka, l'association Watever fondait un laboratoire de recherche sur les biocomposites pour développer cette nouvelle utilisation de la fibre de jute.

mardi 11 janvier 2011

VoileMag - Le petit prince bangladais

Ce gars-là, il a un truc. Une gueule d’ange, oui, un sourire désarmant, peut-être, une trompeuse candeur qui cache une incroyable détermination, sans doute, mais aussi autre chose. Il a, comment dire, un regard pur qui voit un peu plus loin, un peu mieux que vous et moi. Qui rend possible des trucs même pas imaginables en rêve, comme construire un canote en fibre de jute, l’armer de matos de récup rouillé jusqu’à la trogne après une semaine de mer, et le ramener du Bangladesh jusqu’en France quand on a presque jamais bordé une voile de sa vie…

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