Le 17 août 2010, au terme d’une expédition du Bangladesh à la France via l'océan Indien et la mer Rouge, le petit voilier de pêche Tara Tari avait démontré qu’on peut fabriquer des bateaux en utilisant un composite à base de fibre de jute. Cette alternative à la fibre de verre présente des avantages écologiques et économiques considérables pour le développement du Bangladesh. Six mois plus tard à Dhaka, l'association Watever fondait un laboratoire de recherche sur les biocomposites pour développer cette nouvelle utilisation de la fibre de jute.

vendredi 11 novembre 2011

Remise du prix Avenir de l'Institut Français de la Mer

Corentin de Chatelperron , jeune ingénieur a reçu le prix «Avenir» pour avoir découvert les possibilités de développer un composite à base de fibre de jute pour la construction de bateaux de pêche. Convaincu de l’intérêt de telles solutions pour permettre aux pays pauvres d’utiliser leurs ressources locales, il décide d’en démontrer la validité et rejoint la France à la voile. Il parcourt 7.600 miles en 186 jours à bord de ce bateau. Il sillonne les mers du Delta du Gange aux côtes françaises en passant par l’océan Indien et la mer Rouge et prouve la résistance du jute dans des conditions extrêmes ce qui représente un espoir pour les Bangladeshis.
Hôtel de la Marine. Remise du prix "Jean Morin" de l'Institut Français de la Mer à Jean Ducluzeau , président de «Marins sans frontières» et du prix "Avenir" à Corentin en présence de Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine, Francis Vallat, président du Cluster maritime français, et Eudes Riblier, administrateur de l'IFM
Liens :
site de la Marine Nationale
site de l'Institut Français de la Mer
site du Cluster Maritime Français

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