Le 17 août 2010, au terme d’une expédition du Bangladesh à la France via l'océan Indien et la mer Rouge, le petit voilier de pêche Tara Tari avait démontré qu’on peut fabriquer des bateaux en utilisant un composite à base de fibre de jute. Cette alternative à la fibre de verre présente des avantages écologiques et économiques considérables pour le développement du Bangladesh. Six mois plus tard à Dhaka, l'association Watever fondait un laboratoire de recherche sur les biocomposites pour développer cette nouvelle utilisation de la fibre de jute.

vendredi 4 juin 2010

Dernier coup de rouge


Shaker Island porte bien son nom. Rapidement après le départ de Quseir un vent chaud chargé de sable a levé une houle pénible et réduit considérablement la visibilité. Il a forci jusqu'à devenir très violent à notre arrivée.
Enfin à l'abri, nous nous sommes ancrés, épuisés mais contents car cette île du détroit de Gubal marque pour nous la fin de la Mer Rouge et le début du Golfe de Suez.
Nous protégeant complètement du vent, cette charmante île minée nous a permis de beacher le bateau pour faire quelques réparations et un premier bilan sur la tenue du jute, après trois mois et demi de navigation.
Les 3 parties du bateau : coque, serre, et pont, qui ont été réalisées chacune avec un composite fibre de verre/fibre de jute différents, ne montrent aucun signe de faiblesse.
Le jute tient ses promesses.
Longue vie au jute!

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