1er juin - Parti d'El Tor à l'aube, on avale les 120 derniers miles d'une traite sur une mer d'huile pour rejoindre Suez. De peur d'un changement brusque de la météo, on optimise notre route en longeant le chenal où nous cotoyons d'énormes porte-containers et des plateformes pétrolières, surgissant brusquement de la brume humide qui nous enveloppe.
2 juin - Nous arrivons à Suez dans l'après-midi. L'exitation est à son comble. C'est la fin de la longue et difficile étape de la mer Rouge, avec ses vents violents contraires et ses récifs, mais aussi ses magnifiques îles arides et extraordinaires fonds marins.
En repensant aux célèbres mots de Gérard d'Aboville, nous n'avons pas vaincu la mer Rouge, elle nous a laissé passer!
Depuis son départ du Bangladesh, TaraTari a déjà vécu une aventure de 10 000 km. Il aura slalomé entre les pêcheurs du Gange et traversé le Golfe du Bengale, été poursuivi par la Navy Sri Lankaise, essuyé une tempête au large du cap Comorin, passé les courants contraires des Maldives et les calmes de l'océan Indien, s'est fait tracter par un trois mâts de la marine Omanaise pour échapper aux pirates du golfe d'Aden avant de remonter la mer Rouge.
Il devra maintenant traverser la Méditerranée pour rejoindre la France.
Son voyage n'est pas terminé mais au terme de cette étape nous pouvons déjà remercier ceux qui le supportent : les amis du projet, les sponsors, les médias et tous ceux qui nous ont envoyé des messages d'encouragement.
vendredi 4 juin 2010
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